Toute la pêche de la carpe !
 
Caught by The ONE Baits !
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LIVE JUIN 2010

rives sauvagesReprise de contact sur 3 rivières

C'est bien ainsi que je pourrais résumer ce mois de juin. Après quelques sorties affligeantes en Mai, je décide de rester dans la voie choisie, celle de tests de nouveaux secteurs. Vu les conditions de pêche en cours, il me semble inutile de s'investir sur des secteurs que je connais pour tenter de "rentabiliser" tant en nombre de fish qu'en poids. Ainsi j'opte pour un 3 jours sur une nouveau bief de rivière. Alors que le temps en début de mois semble vouloir s'arranger, les prévisions météo n'augure rien de durable. Je m'active donc pour au moins prospecter le secteur visé. Premiers constats après une après-midi en bateau: il est plus grand plus large, les berges sont soit recouvertes d'une ripisyle arborée débordante soit bordées de roches empêchant totue installation. Au delà de trouver des postes plus fournis en poissons, la difficulté sera de pouvoir se poster avant tout...

 

 

 

 

la jungle !Au vu des sauts, les carpes semblent nombreuses mais réparties un peu partout que ce soit dans les profondeurs comme dans leur localisation. Toutefois la densité apparait de visu plus forte en aval du bief, non loin du barrage, là où le courant s'accélère. J'opte donc pour cette zone en amorcant une large zone de 250m sur la moitié du lit avec 2 kg de White en 20mm. Puis je crée un tunel dans un arbre débordant en coupant les pointes des branches plongeant dans l'eau et dégage quelques m2 de broussailles sur la berge. C'est 2 heures de gagnées sur ma pêche qui débutera demain. Je repars malgré tout inquiet. A la difficulté que j'aurais à manier les cannes dans cette jungle s'ajoute des fonds couverts de gros galets partout.

poste 1Le lendemain, çà pêche vers midi. Les carpes sautent régulièrement. Après coup, je sens bien que le moindre départ sera une galère. Je me rend compte que j'ai oublié mes Pop-up qui permettraient de garantir une bonne présentation entre les gros galets, çà commence bien. Je découpe des rondelles de mousse pour les placer devant les bouillettes d'eschage. En équilibrant bien, ce sera suffisant. Mes cannes sont posées entre les racines d'un arbre et leurs banières axées presaue en parallèle de la rive, enfin des racines et arbres morts. La faible hauteur libre ne me permettra pas de ferrer du bord et j'aurais toutes les difficultés à monter dans le pneumatique sans me casser une cheville... 2h de sieste s'achève par un run violent. Je tente de contrer la carpe surpuissante canne à l'horizontale de côté qui bien sûr descend plein aval. Je bride au max et me fait casser à l'oeillet (bas de ligne tout neuf...). La tête dans le seau, je prends un café pour émerger et réflèchir à la meilleure façon de gèrer les combats. Mais je n'ai pas le temps d'achever cette réflexion, qu'un 2ème run s'enclenche. Cette fois-ci je laisse plus filer mais tarde trop à me hisser dans le bateau. Le temps de sortir de mon trou, la carpe m'a déjà sorti plus de 50m de cable...et est tanké dans une branche morte. J'arrive au dessus en réalité le montage est encore 10m plus loin après cette "poulie", accroché dans une racine en bordure. Bien on arrête tout: 2 runs, 2 pertes. Je replace tout et me prépare à une méthode rigoureuse pour le prochain départ, c'est à dire prendre la canne et sauter dans le boat en moins de 5 seçondes. Ca sent le péril, mais ce sera la seule solution!

Rien ne se passe jusqu'à 1h du mat'. Dans l'obscurité, la carpe part cette fois vers le large. La vitesse du fish est hallucinante. Je mets en pratique "ma" méthode et me retrouve vite en dehors de mon trou. Mais au moment où je ferre le poisson, je me rends compte que la banière se prend dans un arbre mort dérivant (ce sera le seul ainsi en 3 jours...). Le temps de dégager le fil du tronc, la carpe à trouver une roche au 2/3 de l'autre côté de la rivière à environ 100m de moi... Je sens le poisson quelques seçondes et dépique! 3 runs, 3 pertes, c'est la première fois que cela m'arrive et ces poissons faisaient forcément plus de 10 kg vu leur puissance.

8kg7kg

 

J'enchaine deux autres runs avant le lever du jour qui enfin se solde par des captures modestes en bateau.

 

 

Après photos je décide de trouver un autre poste un peu plus en aval et un peu pratique. Il est clair que je vais perdre encore des fishs ici et finir par me blesser...

poste 23 heures plus tard et des piqûres végétales et d'insectes plein les bras, je m'installe sur une terrasse de terre. Là encore il faudra que je saute dans le bateau à chaque action, mais ce sera moins dangereux et mes lignes sont cette fois prependiculaires à la berge, limitant le risque d'un départ aval trop près des obstacles. Je déroule une première fois à la tombée de la nuit.11.5kg pour 94cm ! Le fish m'offre un combat canadien en sortant pas loin de 100m de fil. En bateau je suis contraint de jouer du moteur en arrière pour ne pas être trop tracté! A la limite de la berge d'en face (et de ses arbres morts aussi), la furie décide de prendre plein aval. J'ai dérivé de 100m et suis à 100m du barrage, moteur arrière toute. La carpe joue avec le courant très puissant et les herbiers en surface. La Beast Master décrit un angle de fou avec une banière de 80m en l'air! C'est du grand sport. Elle remonte enfin vers moi mais bien sûr fait tout pour rejoindre ma berge et ses pièges. Toujours moteur arrière, j'oppose tout ce que je peux pour éviter une nouvelle perte. Enfin je suis pleine eau avec elle. Après deux tentatives d'épuisage avortées, la longue commune se retrouve enfin dans le filet tout en continuant à se battre!!! Cette force de la nature ne fait même pas 12kg mais mesure 94cm. Je n'ose même pas imaginer ce que pourrait faire une 15+ de plus d'un mètre au même caractère...

2 communes d'environ 10 kg6kgLa nuit n'apporte étonnement rien, la matinée non plus. Plus un saut ne vient troubler la surface de l'eau qui commence à se pigmenter de gouttes de pluie. J'en profite pour prospecter la berge d'en face et faire quelques photos des communes que je croise. A 13 h, je déroule une 6 kg. Puis des orages violents s'abattent sur moi et tout autour. 3 heures plus tard, je suis inquiet des quantités d'eau tombées et décide de remonter en mont de mon véhicule. En effet si la rivière venait à monter soudainement, je serais coincé, voir en danger à cet endroit.

 

 

 

poste 3Une accalmie me permet de tout replier et rejoindre une zone un kilomètre en amont. J'observe deux gros brassés au pied d'une brèche entre deux bordures enrochées, les orages ont transfomés le goulet en ruisseau. Deux carpes sont entrain de glaner dans les déchêts ramenés à la rivière. Je me pose à l'arrache et place vite les cannes sur le poste. Alors que la nuit tombe avec encore de la pluie, je déroule de suite une 12kg sur ma ligne au large. La même ligne déroule une 10kg dans la nuit et un autre départ est ferré dans le vide. La ligne près du bord où j'avais apperçu les deux gros poissons déroulent enfin vers 5h. Départ lent à contre courant, je ferre, le combat est bizarre. La carpe est là sous ma canne, lourde donnant juste des coups de tête comme si je n'étais pas là. Dans le faisceau de ma frontale, je vois une grosse commune de plus de 15kg. Génial, mais alors que je commence à la tirer à l'épuisette, elle se dépique sur un tout petit coup de tête. Arff, je rage. J'ai mal ferré sur ce départ à la c...

10kgAu matin le courant a forci mais sans plus. Cependant je ne regrette pas de m'être déplacé par sécurité. J'achève cette session par une visite de la partie amont tout aussi encombrée, mais plus profonde (zone de tenue pour l'hiver en vue!). C'est clair, il faudra que je revienne, mieux préparé et un peu plus longtemps. Il y a bien sûr, bien mieux à faire que ce résultat plus que mitigé...

Quand je vois mes montages encore recouvert d'une partie de Readymade 12h après immersion à cette époque, que les billes The ONE n'ont pas une erraflure; il est certain que l'activité est à son plus bas. Ce secteur permet sûrement de toucher 10 carpes par jour quand tout est sur On.

 

bief sauvage du RhôneDe retour à Lyon, je visite un nouveau secteur du Rhône très particulier. Je l'ai eu pêché dans mes débuts mais n'y suis jamais retourné depuis. La pluie fait gonfler le fleuve d'une eau gris-marron. Rien de bien encourageant, mais cette année, c'est comme çà, c'est tout. Il faut faire avec. J'amorce un coup deux fois légèrement pour faire une première nuit test. Entre 2 pluies et des températures digne d'un début mars, j'y capture deux communes de 8/9kg.même petit un premier poisson sur un nouveau secteur sur un nouveau secteur est un vrai plaisir! J'ai entendu un big fish brassé dans une baie de l'autre côté et vu quelques wildies claquées. Mais ce test ne s'est pas fait dans de bonnes conditions et ne peut être suffisament révélateur du potentiel. J'y retourne 8 jours plus tard en augmentant la quantité et surtout la superficie du préamorçage. Avec le beau temps enfin installé, l'eau s'est éclaircie et le débit est plus stable. Ainsi 2 x 2kg de Red en 20mm sont étalés sur 150m de longueur. Le 3ème soir, je m'installe sur ce poste alors que le barrage amont lâche un trop-plein d'eau (?!) improbable. Le niveau est à plus d'un mètre de la normale. Entre 9h et 1h, je relève 4 fois toutes les lignes à cause d'herbiers dérivants, prends 4 chevesnes de 2 à 3kg...

6kgPresque aucune carpe ne se manifeste. Tout va mal. A 5h je suis réveillé par un détecteur et toppe une commune de 5kg, puis enchaîne du des blancs voraces!chevesne, du carassin et toujours pas de carpes en vue. C'est clair, je ne suis pas sur la bonne partie du bief. L'aval est très découpé. Des baies, des hauts fonds, des épis rocheux, des arbres morts, du courant très instable et puissant, des dresseines et corbicules de partout, en font un secteur de premier choix mais plutôt hard. Les carpes semblent se déplacer beaucoup au gré des variations de courant et la densité de blancs est titanesque.

 

Au lever du soleil, je m'empresse de plier pour prospecter 2 km plus en amont. J'y trouve un poste très allèchant avec un léger amorti de courant des herbiers en massif et un profil moins chaotique qu'en aval. Je laisse 1 kg de Red et y retourne le lendemain soir...

Un poste sympa, un courant terrible...Le lendemain, je découvre le Rhône avec un mètre de plus et un courant digne d'un gros torrent. Heureusement le poste présente un léger amorti qui permet de placer mes 4 lignes sur une bande de 10m de largeur. Tout pêche bien sans herbiers. Quelques petits poissons avant un big...Je fais 3 carpes de petits calibre dans la nuit et seulement 2 chevesnes. Au lever du jour, je reste déçu par le poids moyen de mes captures. Il y a forcément de belles bêtes dans ce bief. D'ailleurs un saut lourd se produit 100m plus bas. Une ligne y est placée au plus près. 30 minutes plus tard, c'est une touche de chevesne qui se produit dessus. Mais lors du ferrage, le "chevesne" se transforme tel Goldorak et m'extirpe 50m de fil dans le courant surpuissant. En quelques instants, je dois faire un choix crucial: laisser filer ou brider. Ce choix est dicté par l'encombrement des berges qui m'empêcheront de suivre le monstre. En général, lorsqu'on bride en grand fleuve, les poissons se rabattent sur la berge à hauteur de leur stop. Mais là non!!! La carpe, car s'en est bien une (j'ai envisagé un silure les premiers instants), décide de remonter le courant dans le même axe que sa descente. Remontant en surface de temps à autre, j'apperçois un dos large et trappu. C'est une grosse miroir proche de 20kg à n'en pas douté. J'ai beau plié la Beast Master à fond, rien ne la fait dévier. Mais une fois revenue face à moi, elle vient droit sur mon épuisette déposée à fleur d'eau dans les herbes noyées. Un brassé, deux brassés, frein bien règlé, tout en souplesse, tout va bien. Reste 3 m... D'un coup, le montage déchire la surface... Je ne la prendrais jamais en photo. Elle s'est dépiquée !!!!! On ne se fait jamais à cela, je suis dépité. C'est le 2ème bloc que je perds ce mois-ci. Dur, dur!

Je reste néanmoins satisfait d'avoir touché en 3 nuits un gros poisson. J'espère bien fixé sur la "pellicule" cette belle bête ou une autre d'ici la fin de l'année.

Le secteur est vraiment très particulier avec d'énormes variations de fonds et de courant. D'aspect sauvage, il a vraiment du charme et un sacré caractère.

De plus, j'ai bien compris qu'il ne faudra surtout pas amorcé trop à cause des nombreux blancs. Quelques amorçages en 24mm sur 2 ou 3 postes clés sur l'amont du secteur donneront tôt ou tard des résultats.

Seul souci, non accessible en voiture, il faudra marcher avec tout le matos pour les pêcher ensuite. Mais qui ne fait rien, n'a rien!

A suivre donc....

 

 

 

carpes de Saônecarpes de Saône

 

 

En attendant, nous amorçons 100kg de maïs sur la Saône avec Sam.... Il a déjà pêché deux fois fin juin sur un regroupement très important de carpes. Nous espérons faire 50 runs en deux matinées. Mais le débit baissant très vite et la température de l'eau approche 23°c. Une fraie massive débute la veille de notre pêche. Sam optimise deux spots au maïs et parvient à faire plus de 20 carpes quand même.

 

 

 

 

 

 

Avec 2 splendides fullys et une commune "marbrée" jaune d'une autre galaxie, Sam fait une très jolie pêche dans ces conditions caniculaires.

fullysfullyscommune

 

Silure de 1m76 pour 35kgSilures actifs

Pour ma part, je tente une approche sélective avec un nouvel appât très particulier que je vous présenterais quand il sera bien au point... Je ne touche que deux carpes mais l'une d'entre elles, une commune d'environ 13/14kg aurait été la plus grosse de la session si on ne l'avait pas manqué à l'épuisage... Décidément quand çà veut pas, çà veut pas! Je me venge sur les silures en piquant une dizaine de sujets jusqu'à 35kg, un plus gros sujet ayant été cassé sur un obstacle. Les Beats masters ont donné de la courbe !

Cette pêche fût riche en émotions avec des simultanés carpes, silures... , et carpe/silure. Une sacré rigolade par moment !!!

 

 

Le bilan de ce mois de Juin, premier véritable mois de pêche pour nous, est assez mitigé. Entre temps et débit instable, l'activité et le positionnement des poissons restent déconcertants. Ces deux paramètres essentiels à la réussite n'auront jamais été stable plus d'une journée. L'adaptation tant en mobilité qu'en approche reste primordiale cette saison.

Bientôt d'autres pêches et on espère quelques gros poissons non dépiqués au mois de Juillet...

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