LIVE AOÛT 2010

Excursion dans les Alpes

Août est le mois des vacances par définition. Il suffit de voir le monde sur les routes du Sud pour le confirmer... Mi-Août, nous avons pris des chemins de traverses pour rejoindre le Sud des Alpes. Par monts et par vaux, la chaîne de montagnes nous a fait voir toute sa grandeur.

Le lac de Serre-Ponçon est lui magnifique. A plus de 1000m d'altitude, il est peut être difficile à pêcher en dehors de la belle saison. Mais en fait personne (ou presque) ne le sait vraiment. Combien ont réellement testé ses grandes baies qui pourtant paraissent bien se prêter à une pêche classique?! Un lac à découvrir dans les années à venir...

 

 

Puis nous avons "atterri" pour une petite semaine dans le Verdon. Si le lac de Sainte-Croix est à mon sens le plus majestueux lac de barrage de France, ses petits frères que sont Castillon et Esparon sont également superbes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n'avons croisé qu'une équipe de carpistes sur ces lacs. Il est vrai que la saison estivale rend peu aisées des pêches tranquilles au milieu des hordes de touristes. Pourtant, l'été, les carpes sont bien plus simples à localiser sur ces lacs, à prendre cela reste une autre histoire, notamment pour Sainte-Croix. Mais, la pêche n'était pas le but de notre visite, même si quelques perches ont quand même fait claquer les lancers légers. Faut pas exagérer non plus!

La région du Verdon est fantastique. Entre plateaux et vallons encaissés, gorges et lacs cachés, il y a de quoi combler les pêcheurs et amoureux de la nature. Une région à, visiter absolument.

Août est aussi souvent le mois où les eaux sont les plus chaudes. Il n'est pas rare que même les plus vives dépassent même les 26°c. Au delà du fait que cela rend parfois les carpes quelque peu amorphes, c'est à mon sens surtout la quantité de nourriture naturelle, alors à son maximum, qui peut rendre les pêches plus délicates. Dès lors les appâts se retrouvent dans une concurrence intense avec les particules disséminées un peu partout. Tout comme pour l'hiver, il vaut mieux avoir un appât de qualité et employé finement. Parfois, un coup d'eau et/ou un rafraîchissement du temps permettent toutefois un gros coup durant quelques heures. Nous avons eu la chance d'en profiter lors d'une première session de rivière fin Août alors que le débit et la température n'annonçait rien d'encourageant...

 

Pêches d'été

 

Lors d'un repérage sur un nouveau bief, nous avions trouvé les carpes amassées entre des roches immergées et un banc de galets. A cet endroit le courant s'accélérait un peu de part ce rétrécissement et un banc d'environ 30 sujets s'y était réunis. Nous amorçons généralement des zones plus que des postes. Mais dans ce cas précis, nous avons jugé qu'amorcer le coup même autour des rochers était plus judicieux dans cette situation pour une session d'à peine 48h.

 

 

 

Un mix 50/50 d'un nouvel appât en cours de test et de nouvelles bouillettes en contenant une bonne quantité fût donc jeté autour des roches et dans le lit de la rivière juste devant. 2 fois 2kg de chaque type d'appât suffisaient pour ce "coup" et le nombre de carpes apperçues. La nuit avant le démarrage de la pêche, de forts orages s'abattaient sur la région. Au matin, si la rivière n'avait pas réellement montée, le courant était un peu plus fort et l'eau teintée par les ruisseaux abondant sur ce cours d'eau. Nous nous installâmes sous la pluie mais bien motivés. Ce coup du ciel allait forcément donné quelque chose de bénéfique à notre pêche estivale. En fait, un simultané eut lieu 40mn après la pose des lignes en début d'après-midi. Une commune de 14kg et une miroir demi linéaire de 12kg inauguraient en moins d'une heure notre toute nouvelle formule d'appât. Mais ce sont surtout les 15 départs qui suivirent jusqu'au lendemain 6h, qui validèrent la forte attractivité de ce mélange détonnant! C'est un soleil radieux qui réapparut ce deuxième jour de mini-session. L'astre ramena rapidemment les températures à 35°c. L'eau rééclaircie et le courant ramené à néant provoquèrent un arrêt brutal des touches. En début d'après-midi, n'y tenant plus, je prospectais la zone. Plus aucune trace de cyprins, donc forcément plus de départs, CQFD! Fatigué par le rythme imposé la nuit précédente, nous sommes restés sur le poste et n'avons démarré qu'une petite miroir au cours de la deuxième nuit.... Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas le choix de l'amorçage du poste seul. Il nous a permis d'optimiser au maximum les quelques heures productives en nous démontrant la qualité des nouveaux appâts à court terme. Si la plupart des carpes dépassaient 10kg, reste que les plus gros poissons apperçus n'ont pas été touché...

Après quelques jours de repos, nous avons programmé une deuxième session de 3 jours sur le bief pêché début juillet. Lors des amorçages, nous avions trouvé un gros banc de carpes à un endroit précis. Mais à la différence du premier poste la semaine précédente, ces carpes étaient sur une très vaste zone envahie d'herbiers. Même par 4m de fond, peu de spots "propres" se laissaient entrevoir. Un peu inquiet, nous nous installions tout de même face à 4 hectares de plateau enherbé après deux jours d'amorçages de la zone. Après avoir perdu deux beaux poissons dans les premières heures de la soirée, seule une autre carpe s'offrait à nous la première nuit. Le lendemain, la journée ne donnait rien et seules quelques petites carpes étaient appercues en bout de plateau. Mettant cela sur le compte de la chaleur intense, nous restions sur le même poste. Mais la deuxième nuit n'apportait que 2 barbeaux. Au delà du fait de ne pas avoir touché de nouvelles carpes, j'étais surpris de prendre des blancs sur cette rivière, surtout avec ces nouveaux appâts peu courus par la blachaille. Cela traduisait peut être une désertion de la zone par les carpes repérées quelques jours plus tôt. En effet sans gros cyprins sur zone , les blancs sont forcément plus actifs sur les spots amorcés... Passant près de 2 heures à chercher entre les herbiers la présence de carpes, j'en trouvait une poignée à l'opposé de notre poste initial. Décision fut prise de migrer devant cet endroit pour les dernières 24h. Une fosse longeait la fin du plateau herbeux et l'échosondeur indiquait la présence de gros poissons. Au lieu de pêcher le plateau, nous misions toutes nos lignes dans la fosse hors zone amorcée.

3 carpes cloturèrent cette session difficile: deux petites communes et une vieille miroir. Rien à voir avec les sujets que nous avions vu avant la pêche !?

 

En repartant le dernier matin, nous avons retrouvé le banc de carpes bien plus en amont sur la rvière, non loin d'où nous mettions à l'eau le bateau... A cet endroit la rivière est globalement bien plus profonde. Les carpes chercheraient-elles les "grands fonds" dès la fin d'été? Probablement...

C'est souvent en pêche difficile qu'on en apprend le plus.

Rendez-vous fin septembre, pour de nouvelles pêches, dont une session en grand lac notamment.

A bientôt.

 

 

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